Une réunion d'information, à laquelle une trentaine de personnes avaient répondu présent à l'invitation de Fabien Bondil, s'est tenue mardi soir dernier à Haraucourt-sur-Seille en vue de dynamiser la pratique artistique et culturelle du Saulnois.n
Nous vous communiquons ici le compte rendu de cette réunion publique pour que chacun et chacune, présents ou absents, puissent porter leur pierre à l'édifice.
Première étape de la réunion d’information : le contexte et le pourquoi, avec présentation d’un diaporama.(à lire en cliquant sur l'image ci-contre.
La réunion est animée par Fabien Bondil
Elle est introduite par Annette Jost.
La réunion est animée par Fabien Bondil
Elle est introduite par Annette Jost.
Partant d’une idée de création d’une agence de développement culturel et artistique pour le territoire du Saulnois, un petit groupe de réflexion se met en place courant de l’été 2014. La décision est prise d’entamer une formation pour mener à bien le montage du projet. Dans le cadre d’un DESJEPS direction de structure et de projet, un stage doit être effectué. Le choix se porte sur la CC du Saulnois, qui accepte de porter ce stage de 15 mois. (Jusque déc.2016)
L’ensemble du projet se place donc dans le cadre d’une formation, nécessitant un stage au sein de la CC du Saulnois.
Un diaporama est ensuite présenté à l’assemblée, informant sur la démarche et sur l’idée. (Cliquez sur l'image)
L’ensemble du projet se place donc dans le cadre d’une formation, nécessitant un stage au sein de la CC du Saulnois.
Un diaporama est ensuite présenté à l’assemblée, informant sur la démarche et sur l’idée. (Cliquez sur l'image)
La place et le rôle de la culture sont évoqués, ainsi que la nécessité de son développement, en s’appuyant sur les acteurs culturels existants.
L’accent est notamment mis sur la nécessité de s’adresser au milieu scolaire, en soulignant l’importance de la culture dans la construction de la personne et du citoyen.
Des exemples d’agence culturelle sont cités, ainsi qu’un scénario possible, l’acquisition d’un bus aménagé.
La volonté de partir d’un diagnostic partagé est exposée. Les notions de co-construction et de concertation sont affichées. L’idée de partir des constats, des envies, des demandes et des rêves de ceux qui font la culture aujourd‘hui sur le territoire est largement évoquée.
L’accent est notamment mis sur la nécessité de s’adresser au milieu scolaire, en soulignant l’importance de la culture dans la construction de la personne et du citoyen.
Des exemples d’agence culturelle sont cités, ainsi qu’un scénario possible, l’acquisition d’un bus aménagé.
La volonté de partir d’un diagnostic partagé est exposée. Les notions de co-construction et de concertation sont affichées. L’idée de partir des constats, des envies, des demandes et des rêves de ceux qui font la culture aujourd‘hui sur le territoire est largement évoquée.
Le premier temps de ce projet part de ce diagnostic à partager ensemble.
Deuxième étape, un temps de questions et d’échanges :
La parole est laissée à l’assemblée, laissant s’exprimer questions et remarques.
Gabriel Diss demande si les sites départementaux présents sur le Saulnois ont été invités. Le musée du Sel de Marsal et le musée De la Tour de Vic sur Seille devaient être représentés, mais constat est fait de leur absence.
Bernard François demande si un budget a déjà été établi, et souligne l’importance du bénévolat dans les actions culturelles menées à ce jour sur le territoire. Fabien Bondil répond que non, tout va dépendre de la teneur exacte du projet, découlant du diagnostic et de son étude.
Jérôme Henry souligne l’importance d’écouter les professionnels de la culture présents sur le territoire
J. François Cadoret souligne que beaucoup de talents locaux ne sont pas présentés, et il faudrait le faire davantage tout en invitant des artistes « extérieurs », afin que les productions artistiques se rencontrent.
Bernard François demande si un budget a déjà été établi, et souligne l’importance du bénévolat dans les actions culturelles menées à ce jour sur le territoire. Fabien Bondil répond que non, tout va dépendre de la teneur exacte du projet, découlant du diagnostic et de son étude.
Jérôme Henry souligne l’importance d’écouter les professionnels de la culture présents sur le territoire
J. François Cadoret souligne que beaucoup de talents locaux ne sont pas présentés, et il faudrait le faire davantage tout en invitant des artistes « extérieurs », afin que les productions artistiques se rencontrent.
Cécile Margalet évoque la réaction très positive des enfants face à la culture et pense que la culture doit davantage aller vers le scolaire et le public en règle générale.
Jérôme Henry répond que de nombreuses initiatives vont dans ce sens en Lorraine
Thomas Walter engage la discussion sur les difficultés d’accès à la culture pour les scolaires, faute de moyens, ou en raison des activités culturelles devenues payantes dans les sites départementaux.
François Piquard pense que l’idée d’une culture itinérante peut résoudre le problème du transport qui représente la plus grosse part d’un budget de sortie scolaire.
Michel Remillon souligne la nécessité de l’éducation à la culture, au nom de l’égalité inscrite au côté de la fraternité et de la liberté.
Fernand Lormant déclare que le territoire doit se prendre en main, que les solutions ne viendront pas d’en haut, mais de la base. Il poursuit en disant qu’il faut réfléchir à des structures dont la pérennité est garantie.
Le rôle et l’avenir des sites départementaux sont ensuite largement évoqués, notamment les questions de volontés politiques de financement, la contre-productivité de leur fermeture, et les problèmes d’accès à la culture du fait de leur fermeture plusieurs mois de l’année. La question de leur coût de fonctionnement et de leur déficit est débattue, des divergences de point de vue étant présentes.
Fernand Lormant : « un département entamant son année avec un déficit de 40 millions d’euros se doit de gérer parfaitement ses dépenses »
Gabriel Diss : « Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage »
Bernard François s’interroge sur l’éducation à la culture qui aura des répercussions dans vingt ans et pense qu’il faut s’attaquer aujourd’hui à l’éducation de nos élus (il cite l’exemple du projet de l’école de musique du Saulnois) il est rejoint par François Piquard qui pense qu’il faut leur faire prendre conscience de l’importance de la culture
Gabriel Diss dit qu’il faut avoir les élus de notre côté sur un territoire qui possède de grandes richesses patrimoniales (bâties et naturelles)
Jérôme Henry répond que de nombreuses initiatives vont dans ce sens en Lorraine
Thomas Walter engage la discussion sur les difficultés d’accès à la culture pour les scolaires, faute de moyens, ou en raison des activités culturelles devenues payantes dans les sites départementaux.
François Piquard pense que l’idée d’une culture itinérante peut résoudre le problème du transport qui représente la plus grosse part d’un budget de sortie scolaire.
Michel Remillon souligne la nécessité de l’éducation à la culture, au nom de l’égalité inscrite au côté de la fraternité et de la liberté.
Fernand Lormant déclare que le territoire doit se prendre en main, que les solutions ne viendront pas d’en haut, mais de la base. Il poursuit en disant qu’il faut réfléchir à des structures dont la pérennité est garantie.
Le rôle et l’avenir des sites départementaux sont ensuite largement évoqués, notamment les questions de volontés politiques de financement, la contre-productivité de leur fermeture, et les problèmes d’accès à la culture du fait de leur fermeture plusieurs mois de l’année. La question de leur coût de fonctionnement et de leur déficit est débattue, des divergences de point de vue étant présentes.
Fernand Lormant : « un département entamant son année avec un déficit de 40 millions d’euros se doit de gérer parfaitement ses dépenses »
Gabriel Diss : « Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage »
Bernard François s’interroge sur l’éducation à la culture qui aura des répercussions dans vingt ans et pense qu’il faut s’attaquer aujourd’hui à l’éducation de nos élus (il cite l’exemple du projet de l’école de musique du Saulnois) il est rejoint par François Piquard qui pense qu’il faut leur faire prendre conscience de l’importance de la culture
Gabriel Diss dit qu’il faut avoir les élus de notre côté sur un territoire qui possède de grandes richesses patrimoniales (bâties et naturelles)
Fréderic Bonard souligne la nécessité de pérenniser les actions culturelles
Gabriel Diss pense qu’il faut aussi que les habitants fassent l’effort d’aller vers la culture, et que l’accès à l’excellence culturelle ne passe pas forcément par la gratuité, qu’il y a une nécessité d’éducation à la culture, auprès également des élus.
Thomas Walter souhaiterait faire davantage découvrir le territoire, mais les moyens manquent
Fernand Lormant fait le constat que les passeports culturels Moselle passion ne fonctionnent pas. Les raisons ne sont pas forcément trouvées.
Gabriel Diss : La gratuité de la culture pose problème, la gratuité peut dévaloriser, faire participer financièrement peut responsabiliser. Faire sortir le public pour qu’il aille vers la culture est une démarche d’éducation
Michel Remillon insiste sur l’importance de la culture dans la construction personnelle des jeunes générations
Sylvie Roze souhaite que les habitants, les citoyens soient également concertés dans le diagnostic.
Jérôme Henry souligne qu’il faudrait également cesser de comparer les projets, et de les mettre en concurrence, en provoquant des jalousies, chaque projet a son économie, et chaque économie se justifie et a son importance.
Bernard François évoque le problème de la fréquentation du salon des arts aux salines royales par les enseignants et les classes du secondaire à Dieuze. Où se situe ce manque d’intérêt pour la culture quand elle est présente localement ?
Fernand Lormant pose la question de la position du projet d’agence de développement culturel, où se situe-t-il ? Quelle serait sa forme juridique et son mode de fonctionnement ?
Fabien Bondil précise que seul le diagnostic et son étude seront en mesure de faire émerger un projet concret, la volonté est de partir de la base, en partant du diagnostic pour établir un programme d’activités et de fait, un modèle de structure juridique.
Gabriel Diss pense qu’il faut aussi que les habitants fassent l’effort d’aller vers la culture, et que l’accès à l’excellence culturelle ne passe pas forcément par la gratuité, qu’il y a une nécessité d’éducation à la culture, auprès également des élus.
Thomas Walter souhaiterait faire davantage découvrir le territoire, mais les moyens manquent
Fernand Lormant fait le constat que les passeports culturels Moselle passion ne fonctionnent pas. Les raisons ne sont pas forcément trouvées.
Gabriel Diss : La gratuité de la culture pose problème, la gratuité peut dévaloriser, faire participer financièrement peut responsabiliser. Faire sortir le public pour qu’il aille vers la culture est une démarche d’éducation
Michel Remillon insiste sur l’importance de la culture dans la construction personnelle des jeunes générations
Sylvie Roze souhaite que les habitants, les citoyens soient également concertés dans le diagnostic.
Jérôme Henry souligne qu’il faudrait également cesser de comparer les projets, et de les mettre en concurrence, en provoquant des jalousies, chaque projet a son économie, et chaque économie se justifie et a son importance.
Bernard François évoque le problème de la fréquentation du salon des arts aux salines royales par les enseignants et les classes du secondaire à Dieuze. Où se situe ce manque d’intérêt pour la culture quand elle est présente localement ?
Fernand Lormant pose la question de la position du projet d’agence de développement culturel, où se situe-t-il ? Quelle serait sa forme juridique et son mode de fonctionnement ?
Fabien Bondil précise que seul le diagnostic et son étude seront en mesure de faire émerger un projet concret, la volonté est de partir de la base, en partant du diagnostic pour établir un programme d’activités et de fait, un modèle de structure juridique.
Le compte rendu de ces échanges n’est pas totalement exhaustif et ne reflète qu’en partie la richesse des questions soulevées, et l’animation des débats.
Troisième étape : conclusion et objectifs
Fabien Bondil reprend la parole et souhaite apporter une conclusion à cette réunion.
Il souhaite inscrire la fin de celle-ci dans une démarche concrète et une suite efficace.
Il propose de mettre en place des petits groupes de travail par « thèmes » (scolaire, arts vivants, arts visuels, patrimoine, élu) afin de mettre en route le diagnostic qu’il souhaite être partagé.
Il demande à chaque personne présente de réfléchir à une mobilisation des contacts faisant partie de leur réseau afin de lancer une concertation s’appuyant sur l’ensemble des acteurs, associatifs comme élus ou représentants des institutions publics.
Il remercie l’assemblée et indique qu’il reprendra contact avec chaque personne présente afin de mettre en place ces petits groupes de travail « thématique ».
Fabien Bondil reprend la parole et souhaite apporter une conclusion à cette réunion.
Il souhaite inscrire la fin de celle-ci dans une démarche concrète et une suite efficace.
Il propose de mettre en place des petits groupes de travail par « thèmes » (scolaire, arts vivants, arts visuels, patrimoine, élu) afin de mettre en route le diagnostic qu’il souhaite être partagé.
Il demande à chaque personne présente de réfléchir à une mobilisation des contacts faisant partie de leur réseau afin de lancer une concertation s’appuyant sur l’ensemble des acteurs, associatifs comme élus ou représentants des institutions publics.
Il remercie l’assemblée et indique qu’il reprendra contact avec chaque personne présente afin de mettre en place ces petits groupes de travail « thématique ».
Fabien Bondil lance un appel à la constitution de groupes de travail par "secteur" dont voici une liste non exhaustive:
- art contemporain
- associations patrimoniales et historiques
- MJC et foyers ruraux
- élus du territoire
- bibliothèques et médiathèques
- associations spectacle vivant(musique théâtre danse )
- associations artistiques (peinture, sculpture...)
- offices du tourisme
- scolaire
- art contemporain
- associations patrimoniales et historiques
- MJC et foyers ruraux
- élus du territoire
- bibliothèques et médiathèques
- associations spectacle vivant(musique théâtre danse )
- associations artistiques (peinture, sculpture...)
- offices du tourisme
- scolaire
Si vous souhaitez participer à cette démarche, vous pouvez prendre contact avec Fabien Bondil par l'intermédiare de ce site, sur la page contact.