Comme vous avez pu le constater, pas de nouveaux articles sur le site de Juvelize depuis plusieurs jours et certains même s'en sont inquiété. Je vous rassure, seule l'émotion provoquée par les événements qui se sont déroulés ces derniers jours en est la cause.
Notre site Juvelize est lié à une page Faceboock pour une meilleure visibilité et bien naturellement je consulte les articles des pages amies. Depuis quelque temps déjà je suis consterné part les commentaires de certains concernant le sort des migrants. Comment peut ont concentrer autant de haine envers des gens qui fuient des pays en guerre. Surtout chez nous en Lorraine, alors que nos parents et grands-parents ont été aussi victimes de déportation vers d'autres régions lors de la dernière guerre ! Comment ne pas réfléchir aux conséquences de tels propos, "anti tout ce qu'on veut", sur des populations fragiles ou stigmatisées !
Facile de hurler avec les loups, de diffuser des rumeurs non vérifiées, d'approuver par un "like" discret une énormité ! Au siècle dernier on aurait appelé "corbeaux" ceux qui courageusement se planquent derrière un pseudo pour sortir ces monstruosités.
Et puis l'abominable survient et le réseau social qui vit de ces ragots pestilentiels vous propose de soutenir les victimes de la barbarie en affichant en surimpression un drapeau français, et là Faceboock devient tricolore, car tous ceux qui avaient oublié les valeurs revendiquées par la France se disent "patriotes" et affichent l'emblème de notre nation.
Non je n'ai pas mis de signe de soutien aux victimes de la barbarie, et pourtant mon coeur saigne. Oui je suis indigné par le meurtre de tous ces innocents et pas seulement par ce qu'ils sont jeunes comme les médias aiment à le souligner, mais simplement par ce qu'ils sont victimes de la haine et du fanatisme.
Vous vous êtes certainement posé la question : doit-on avoir peur ? Oui, mais pas d'une poignée d'illuminés, mais plutôt des démons qui sommeillent en nous et qui s'appellent, racisme et peur de l'autre !
J'avais besoin d'écrire ces quelques lignes avant de reprendre la rédaction d'articles sur notre vie de tous les jours, dans un petit village de 84 habitants qui s'est retrouvé, à l'appel de son Maire lundi, pour une minute de silence en hommage à toutes les victimes de l'ignominie.