Cliquez sur l'image pour l'agrandirVoilà un mois que la piscine de Val-de-Bride a fermé ses portes à cause d’une grave avarie sur le bassin en inox. Le syndicat intercommunal qui gère la structure a activé la garantie décennale, mais les expertises et contre-expertises prennent du temps.
« Pour des raisons techniques et d’ordre exceptionnel, la fermeture de la piscine sera prolongée pour une durée indéterminée. » Voilà un message dont le Syndicat intercommunal à vocation unique qui gère la piscine de Val-de-Bride se serait bien passé.

Le 26 août, les agents ont procédé à la vidange du grand bassin, comme chaque année avant le rush de la rentrée. Au bout d’une demi-heure, un grand bruit a retenti. Le bassin en inox s’était soulevé. Les tôles sont remontées jusqu’à 65 cm du côté droit, à cause d’une infiltration d’eau au niveau de la chape qui les soutient.
« Nous étions déjà en contentieux avec l’entreprise allemande qui a installé ce bassin en 2016 , pour des malfaçons sur le carrelage et des points de rouille au niveau des bandes colorées. Nous avons relancé ce contentieux, fait intervenir notre assurance et déclenché notre protection juridique. Une expertise contradictoire a été réalisée le 12 septembre. L’entreprise incrimine les fortes pluies de l’été qui auraient gonflé les sols pour expliquer cette déformation du bassin. Nous avons creusé à l’extérieur du bâtiment, à 4 m de profondeur, la terre est sèche. Depuis une nacelle, nous avons arrosé les chéneaux de la piscine : il n’y a pas de fuite et cela été constaté par huissier. L’entreprise a alors évoqué un défaut d’étanchéité des plages qui ne leur serait pas imputable. De notre côté, nous pensons que cela vient d’un défaut de soudure du bassin ou des systèmes de débordement. Nous pourrions prouver notre bonne foi en perçant l’inox pour analyser l’eau en dessous et prouver que c’est une fuite du bassin, mais on perdrait la garantie décennale », explique Jérôme Lang, président du syndicat intercommunal , coincé dans une guerre d’experts à laquelle il faudra ajouter la durée des travaux.

Des conséquences économiques

L’entreprise a proposé un devis à 14 000 € pour dessouder et ressouder le bassin. « Certaines tôles sont complètement pliées. Si on remet en eau et que ça casse, on fait comment ? On repaye 14 000 € ? Hors de question. Nous avons demandé le remplacement de ces tôles. »

Pourtant, ce revêtement inox épais de 7 mm était présenté à l’époque comme « pérenne, et sans grande possibilité de fuite ». Avec son marquage de couleur, le premier inauguré en France, il avait considérablement modernisé la seule piscine du Saulnois, construite dans les années 60. Un investissement à 440 000 €, financé à près de 70 % par des subventions du conseil départemental et des fonds issus du Contrat de redynamisation des sites de Défense signé après le départ du 13e RDP de Dieuze.

Huit ans plus tard, la piscine est inutilisable. « C’est dommageable pour les usagers. Les militaires du Cfim ou les scolaires...

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Un projet colossal est en train de voir le jour dans la campagne lorraine à Achain, petit village du Saulnois de 75 âmes. Baptisé le Mont des Saints, il vise à regrouper sur une colline des dizaines de statues de saintes et de saints lorrains.

Une première représentation de Saint-Nicolas y a déjà été installée.

L’idée de ce parc statuaire en devenir n’est rien moins que de faire redécouvrir la richesse de l’histoire et de la culture lorraine. Ce projet artistique, spirituel et touristique lorrain s’inspire directement de la Vallée des Saints créée en 1998 à Carnoët en Bretagne et qui comprend 170 statues monumentales de figures religieuses de la région.

En Lorraine, le Père Grégoire Corneloup, coordinateur du projet de Mont des Saints, entend implanter un belvédère avec un Christ en ascension entouré de Saint Nicolas et des saints fondateurs des différents diocèses lorrains.

Cet ensemble sera accompagné de dizaines de statues de saintes et de saints lorrains. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la Lorraine ne manquent pas de saintes et de saints, à l’image de Saint Livier, de Saint-Blaise, de Saint-Léon ou de Sainte Barbe.

Ces personnages traduisent selon le Père Corneloup la force et l’histoire de la Lorraine. In fine, le terrain, de quatre hectares qui appartient au Diocèse de Metz et sur lequel ces statues seront installées, est appelé à devenir un site emblématique de la Lorraine. Le Mont des Saints doit ainsi permettre au XXIème siècle de renouveler l’âme lorraine chère à Robert Schuman, Père de l’Europe lui-même en voie de béatification.

Le Mont des Saints s’apprête à accueillir de nouvelles statues, plus de 400 au bas mot.

Après celle de saint Nicolas, inaugurée en juillet 2023, le Mont des Saints s’apprête à accueillir quatre nouvelles statues sur les hauteurs du village d’Achain : celles de Saint-Clément et son Graoully, qui devraient être inaugurées le 23 novembre, tandis que Saint-Mansuy et Saint-Saintin suivront au printemps prochain.

Les sculptures sont l’œuvre de deux artistes : Michel Dardaine et Cathy B.

Depuis leur arrivée à la mi-août, les quatre blocs de pierre, de plus de dix tonnes, donneront forme à des sculptures de 3,50 mètres de haut.  Ils attirent déjà les curieux sur les hauteurs du village d’Achain, plus précisément à l’intersection avec la D574 et la route de Marthille.

À l’image de la Vallée des Saints des Côtes-d’Armor, qui compte actuellement 200 statues de saints bretons, mille à terme, et qui draine plus de 300 000 visiteurs par an. « C’est sûr que l’on s’en inspire. L’objectif est de faire ici, tout comme c’est le cas là-bas, un important site touristique qui demeure gratuit ». À terme, l’idée est d’ouvrir le site à d’autres artistes. « Que chacun puisse y mettre sa patte, son style. D’où l’intérêt de ce brassage de sculpteurs, mais aussi de pierres… Ce projet, c’est quelque chose qui se fera sur le long terme. Cela va prendre des années, des décennies. On n’en verra pas la fin. »

Le...

Lire la suite... Le Mont des Saints à Achain