L'assassinat le 25 novembre de 1960 des trois sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, fut la principale raison qui a conduit la République dominicaine à proposer cette journée de lutte contre la violence faite aux femmes.
En 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui a défini le terme « violence à l'égard des femmes » : «tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée».
Le 17 décembre de 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.
Le Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM) a également fait observer régulièrement le jour.
En octobre 2006 a été présenté une étude sur toutes les formes de violence contre les femmes, comprenant des recommandations concrètes à l’intention des États, concernant notamment des recours efficaces et des mesures de prévention et de réadaptation.
L'objectif pour de nombreux députés européens, notamment Mariya Nedelcheva, rapporteure sur l'égalité hommes-femmes en Europe, est de mettre en place une Année européenne sur les violences faites aux femmes, dans les quatre ans à venir
Un nouveau rapport publié par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) présente les résultats de la plus grande enquête mondiale sur la violence à l’égard des femmes, qui révèle l’étendue des abus dont les femmes sont victimes chez elles, au travail, en public et en ligne.
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En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon.
Chaque année plus de 216.000 femmes sont victimes de violences commises par leur partenaire. Seules 16% déposent plainte.
En outre, 86.000 femmes rapportent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol. Seulement 10% d’entre elles déposent plainte, selon le ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes.
En dehors des conséquences psychologiques et sociales, ce phénomène a un coût économique, évalué par le ministère à 3,6 milliards d’euros par an, en termes d’aides sociales, de soins et surtout de perte de capacité de production.