La très belle planche premier jour de la Fête du timbre du 22.09.2016 mettait à l'honneur le charleston, il n'en fallait pas plus pour que notre rubrique "Heure de pointes" reprenne ce sujet :
Le Charleston
Le Charleston a été créé aux États-Unis dans les années 1920, et a, en raison de son style dynamique et spectaculaire, un succès considérable à l'époque. C'est la ville de Charleston en Caroline du Sud qui lui donne son nom. Il est introduit en France en 1925, par la « Revue nègre » qui se produit alors au théâtre des Champs-Élysées et par la danseuse noire américaine Joséphine Baker, qui le danse aussi dans les principaux établissements de l'époque.
Le charleston a une très grande vogue en France, de 1925 à 1927, allant en décroissant en 1928.
Le charleston se danse en solo, en duo ou en groupe, sur les rythmes endiablés du hot jazz. Il est fondé sur des déplacements du poids du corps d'une jambe à l'autre, pieds tournés vers l'intérieur et genoux légèrement fléchis.
Le black bottom est une variante de cette danse possédant la même rythmique binaire et syncopée que le charleston. Un des pas favoris de cette danse consiste à faire des pas sautillés en avant et en arrière (Boogie).
Le charleston, et en particulier le collegiate charleston, est le précurseur direct du lindy hop et du jazz roots (danses des années swing nées à Harlem dans les années 1930 dansées respectivement en couple, en solo ou en groupe).
Aujourd'hui, les danseurs de hip-hop ou de deep house reprennent bon nombre de pas de cette danse.
“I Charleston Genève”, une comédie musicale de danse swing endiablée à travers les rues mythiques de Genève : des chorégraphies pétulantes sur un scénario décalé pour faire connaître un Genève qui swingue !