Afin de sensibiliser les gens aux problèmes de l'anorgasmie et de la dysorgasmie , deux Americains, Donna Sheehan et Paul Reffell ont créé la journée mondiale de l'orgasme le 21 décembre. On fête cette année la 10e
Les définitions psychologiques ou neurologiques de l'orgasme sont encore très hypothétiques. Les sensations éprouvées varient grandement d'un individu à l'autre. Il est dès lors difficile d'inscrire l'ensemble des observations dans un cadre général.
Les recherches contemporaines tendent néanmoins à s'accorder sur les points suivants :
- l'orgasme procure une sensation de plaisir intense ;
- cette sensation n'est pas limitée à une localisation précise mais affecte l'ensemble du corps humain ;
- dans le cas spécifique de l'individu masculin, l'orgasme se distingue nettement de l'éjaculation. Il semblerait d'ailleurs que l'orgasme masculin possède une complexité similaire à celle de l'orgasme féminin
Dans les années 2000, les recherches en neurosciences ont montré que les êtres humains stimulent leurs zones érogènes car cela procure des récompenses / renforcements dans le cerveau. Ces récompenses, en particulier l'orgasme, sont perçues au niveau de la conscience comme des sensations de plaisirs érotiques et de jouissances.
Un argument imparable :
Une étude indique que le risque de cancer du sein chez les femmes est inférieur chez celles qui ont fréquemment des orgasmes (plus de quatorze orgasmes par mois), en particulier après 50 ans.
D'après une autre étude sur 918 hommes de 45 à 59 ans, et suivis durant 10 ans, le risque de mortalité est inférieur de 50 % chez ceux qui ont fréquemment des orgasmes (plus de 2 fois par semaine)
Alors en cette période de voeux il me reste à vous souhaiter : bonne année... bonne santé !
Pour tout savoir sur l'orgasme, c'est ici...