Le mois d’octobre est dédié au cancer du sein. Chaque année, une grande campagne nationale est organisée afin d’informer les femmes sur les modalités et les enjeux du dépistage, ses avantages et ses inconvénients, et de les inciter à y participer. Une femme sur 8 sera concernée par le cancer du sein dans sa vie.
C’est le cancer le plus fréquent chez la femme et c’est aussi la première cause de mortalité par cancer. Pourtant, si grâce au dépistage l’incidence de ce cancer a augmenté, la mortalité, elle, a diminué. Et aujourd’hui, on guérit la grande majorité des cancers du sein.
Le dépistage organisé du cancer du sein en pratique
Le dépistage organisé a été étendu à l’ensemble du territoire en 2004. Il s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans à risque dit moyen (ne présentant pas de symptômes ni de facteurs de risques autres que leur âge), lesquelles sont personnellement invitées par courrier à se faire dépister tous les deux ans.
Le dépistage repose sur la réalisation d’une mammographie dans un centre agréé.
Les radiologistes exerçant dans ces centres sont spécifiquement formés et ils pratiquent la double lecture, de sorte que si une anomalie n’est pas détectée à la première lecture, elle peut l’être à la deuxième. On récupère ainsi jusqu’à 9 % des cancers, soit 1.300 cancers chaque année grâce à cette double lecture.
En bref, le dépistage organisé du cancer du sein, c’est une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans.
Mais alors que les autorités se sont fixé un taux de 65 % de participation, seules 53 % des femmes concernées se font dépister.
Le dépistage personnalisé
Les femmes à risque élevé de cancer du sein (antécédents familiaux, personnels, image anormale lors de la dernière mammographie, etc.) sont invitées à débuter leur dépistage plus tôt et à mettre en place un dépistage personnalisé en collaboration avec leur médecin.
Pour en savoir plus : http://www.e-cancer.fr/rss-depistage/8230-octobre-rose-mois-de-mobilisation-contre-le-cancer-du-sein.
Source:
Dossier de presse Institut national du cancer (INCa) et Ministère de la Santé, octobre 2013.