Vernissage exposition Digital Gothic

Manifestations
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  21 juin 2019 18:00

  Centre d’art contemporain de Delme – La Synagogue

Le centre d'art contemporain - la synagogue de Delme vous convie au vernissage de l'exposition

Digital Gothic

Zoe Barcza, Alfred Boman, Nicolas Ceccaldi, Victoria Colmegna, Morag Keil, Clémence de La Tour du Pin,
Maria Metsalu, Petros Moris, Jill Mulleady, New Noveta, David Rappeneau, Viktor Timofeev

Du Samedi 22 Juin au Dimanche 29 Septembre 2019

Performances le soir du vernissage à partir de 18H30

_NEW NOVETA, Alukah Abad featuring Vindicatrix, avec création de vases par Miranda Keys et de costumes par Xenab Lone

_Maria Metsalu, Mademoiselle X


Entrée libre

 L’exposition Digital Gothic rassemble un ensemble d’œuvres témoignant de la résurgence (mais surtout de la continuité) des imaginaires sombres, du romantisme noir et de l’esthétique gothique en cette époque de crises généralisées, marquée par l’effet des technologies numériques et l’ampleur qu’a pris internet dans la vie de la population mondiale ces vingt dernières années.
     L’esthétique « gothique », bien qu’elle trouve ses sources dans l’art médiéval et dans un ensemble de formes ou symboles apparus à partir du XIIème siècle, est avant tout un fantasme, une mystification née vers la fin du XVIIIème siècle et s’étant considérablement développée au XIXème siècle à travers la littérature, l’art et l’architecture. Elle est constitutive du romantisme dans sa version obscure, le romantisme noir (1), celui de l’horreur, sa tendance irrationnelle, aux fantasmagories inquiétantes, aux anormalités fantastiques et au grotesque démoniaque qui donnent formes aux peurs, aux rêves, aux délires et à la noirceur de l’être humain (2). Esthétique gothique et romantisme noir évoluent ensuite avec le symbolisme, ressuscitant les mythes anciens, réactivant un langage symbolique laissant l’imaginaire reprendre ses droits dans une période (1870-1910) connue pour son rationalisme et son positivisme. Ces tendances se poursuivent au début du XXème siècle avec le cinéma expressionniste et grâce au surréalisme qui y intègre le concept freudien d’ « inquiétante étrangeté », la dérive onirique et le psychisme. À ces trois moments historiques récemment mis en valeur à l’occasion de l’exposition L’ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst(3), il faut ajouter la présence du cinéma d’épouvante et d’horreur de la deuxième moitié du XXème siècle (avec notamment les Giallo), plus ou moins distribué, véritable fil rouge des imaginaires sombres jusqu’à ce qu’apparaisse le mouvement « gothique » au début des années 80, indissociable des courants musicaux Cold wave et Rock gothique. Ce dernier témoigne d’une importance inédite donnée au style vestimentaire, grâce auquel la création déborde le cadre des supports artistiques classiques pour investir les corps et les comportements sociaux, à la fois chez les adultes et les adolescents. Très prisé par la jeunesse, le mouvement gothique s’est popularisé dans les années 90 toujours grâce à la musique, mais aussi au travers des jeux vidéos et des séries télévisées, pour devenir un phénomène de masse qui n’a cessé depuis de se ramifier en une myriade de sous-courants : à la fin du millénaire, le romantisme noir n’a jamais été aussi populaire. 

Porter un regard sur l’évolution du romantisme noir et de l’esthétique gothique à l’heure d’internet et des nouveaux médias ne signifie pas tenter une vaine classification de leurs multiples courants poursuivant leur prolifération. Il s’agit plutôt...

 

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Adresse
33 Rue Raymond Poincaré, 57590 Delme, France

 

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  • 21 juin 2019 18:00

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